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Comment capter et attirer l’attention grâce au storytelling ?

Par Philippe
capter attention

Retranscription textuelle du podcast ci-dessous :

Salut à toutes et à tous c’est SkyDream de mentaseduction.com. À la fin de ce second podcast, je vais vous révéler une surprise qui arrivera sur le blog d’ici peu…

Mais avant toute chose, je vais vous raconter 3 histoires qui vont vous permettre de vous connecter émotionnellement avec votre interlocuteur.

Comme vous allez vous en apercevoir, ces histoires ont un point commun : c’est qu’elles vont vous inviter à ressentir des émotions.

De nombreuses recherches ont justement été faites sur les émotions et il s’avère que l’être humain a tendance à se rappeler d’avantages des émotions négatives que positives. Du moins, l’impact émotionnel est souvent plus important lorsqu’il s’agit d’émotions négatives.

Certaines personnes n’arrivent d’ailleurs JAMAIS à se détacher d’une expérience négatives, qui est ni plus ni moins qu’un scénario émotionnel qui passe en boucle dans le cerveau…

C’est pourquoi je vais également partager des histoires qui vont évoquer des sentiments LEGEREMENT désagréables que nous allons nous amuser donc, à transformer en quelque chose d’attrayant, de stimulant et de positif…

Avant toute chose, j’aimerais que vous vous reteniez de ces 3 étapes : attirer, matérialiser, lier à soi… Attirer, matérialiser, lier à soi…

3 storytelling hypnotiques…

Le storytelling

Alors, tout d’abord, qu’est-ce que le storytelling ?

Depuis que nous sommes tout petit, on nous raconte des tas histoires. Que ce soit notre maman et l’histoire du père noël ou de la petite souris MAIS AUSSI des politiciens, lorsqu’on allume la télé qui nous font passer des idées en évoquant des faits historiques ou en s’appropriant des faits divers qui vont au choix viser nos peurs ou nos valeurs PUIS qui vont nous proposer à la suite de ces histoire des solutions explicites ou implicites, qui nous ferons ou qui nous donnerons envie de voter pour eux.

Le storytelling est tout simplement l’art de raconter des histoires.

J’ai justement connu un professeur de Français qui maîtrisait le storytelling, et les deux heures de cours que nous avions avec passaient hyper vite ! Peut être que vous avez déjà connu une personne dans votre famille ou un professeur qui avait cette facilité à capter l’attention et à passionner, justement, son auditoire avec ses histoires.

La première chose que j’ai retenu de ce professeur c’est qu’il avait une manière bien à lui de raconter des histoires… Et je pense que c’est donc la chose la plus importante, c’est d’apprendre à raconter des histoires de façon unique et avec son propre style… Personne n’a la même intonation, le même rythme, ni le même vocabulaire alors n’essayez surtout pas de raconter des histoires en utilisant un style qui ne vous correspond PAS. Ensuite, il faut vraiment CROIRE en votre histoire. C’est ça justement qui accrochera l’attention.

Il faut savoir que les gens adorent le storytelling parce que ça invite à ressentir des émotions. Alors n’ayez surtout pas peur de les partager sans avoir créé un contexte particulier. Si vous analysez les conversations que vous avez avec vos proches par exemple, vous allez vous apercevoir que les thèmes que vous abordez n’ont parfois aucune cohérence les uns avec les autres. On peut très bien passer de « Tiens, t’as vu le match de foot hier ? Barcelone a hyper bien joué… » à quelque chose comme « Bon, demain je me lève à 6h ça va être hyper dur de se lever ! »et puis on enchaîne sur une conversation qui n’a rien à voir.

3 étapes du storytelling hypnotique

Je vous ai dis de vous souvenir de ces 3 étapes… La première étape est : attirer Il s’agit d’embarquer l’interlocuteur dans votre histoire… En faisant revivre la scène de l’intérieur avec des détails, des éléments visuels, kinesthésiques et auditifs, vous allez faire remonter justement, des émotions…

La seconde étape est de matérialiser. On a envoyé l’interlocuteur dans un premier temps, dans son imaginaire et il a recréé un contexte émotionnel. À présent, on le « ramène sur terre » en suggérant que ces expériences sont réelles et qu’il peut les revivre.

La troisième est de lier à soi. On devient alors ACTEUR dans cette aventure. C’est de cette manière que vous allez créer du lien et ancrer l’émotion ressentie à vous-même. Vous allez voir que l’on peut utiliser des métaphores très très simples pour cela…

Première histoire : le surnaturel

J’aime beaucoup raconter des histoires sur le surnaturel puisque beaucoup de gens en ont peur… D’autres n’y croient pas forcément mais l’imagination peut toujours être stimulée, de plus, j’ai remarqué que lorsque j’abordais ce sujet au sein d’un groupe ou avec une personne, certains m’avouaient qu’ils avaient vécu des expériences similaires… Donc c’est une façon de créer une sorte de proximité et de permettre à l’autre d’échanger, de partager.

Première histoire…

« Je ne sais pas si tu as déjà vécu des phénomènes paranormaux… Mais je me souviens… J’avais environ 11-12 ans… Je me trouvais dans un parc… Juste en face de chez moi… c’est marrant parce que je me souviens de ça comme ci c’était hier… J’étais avec ma grande sœur, qui avait 16-17 ans… On jouait sur une petite moto rouge et… Curieusement, nos yeux se sont arrêtés sur un détail assez bizarre… En fait, juste derrière les rideaux de chez nous se tenait une personne… Elle semblait assez petite et âgée, qui nous regardait jouer… Et ce qui est curieux c’est que… cette silhouette était un peu blanchâtre. Les yeux noirs…Et c’était… assez angoissant… On s’est VITE précipités chez nous pour tenter de comprendre qui était là. Et arrivé au pas de la porte, on ouvre et on se rencontre qu’il n’y avait personne… On file dans la salle à manger, personne… Alors tu imagines à quel point on a eu peur… Et ce n’est pas le seul phénomène paranormal que l’on a vécu… Une autre fois, pendant un repas… On discutait tranquillement jusqu’à ce que le verre de ma plus grande sœur se mette à bouger tout seul… comme ça, sur la table… et ce qui est curieux c’est que c’est arrivé quand ma sœur est partie dans la cuisine… et le verre a suivi son mouvement, comme-ci il suivait ma sœur… Et tu vois, au départ, je ne croyais pas forcément aux histoires de fantômes, de paranormales, mais j’avoue que ces expériences pour ma part, n’ont aucunes explications… Tu as déjà vécu quelque chose de similaire, toi ?»

Alors premièrement, j’ai donc ATTIRÉ la personne, en posant le contexte… ENSUITE j’ai matérialisé en lançant la phrase : « Comment est-ce que tu vivrais ça toi ? » ou « Est-ce que tu as vécu quelque chose de similaire Là, on invite l’autre à faire ressortir ses émotions… C’est une étape très importante… Vous verrez que des gens réagiront à des degrés différents en fonction des sujets que vous allez aborder.

Ensuite, on va s’amuser à transformer ce sentiment stressant en quelque chose de positif PUIS en le liant à nous…

« Donc, tu trouverais ça vraiment angoissant, non ? En réalité, tu vois, je pense que les esprits, les fantômes, les entités, peu importe comment tu appelles ça… sont là pour nous envoyer un message positif… tu vois… il y a une époques où ils étaient comme nous… et tu vois… quand je vis des expériences stressantes, j’imagine un petit ange gardien sur mon épaule… qui me protège… bon tu sais quoi ? Vu que je vois que tu es en plein stress, la prochaine fois que tu auras peur, ça sera peut être ce soir, quand tu iras te coucher, eh bien tu pourras m’imaginer, si tu veux, en Ange Gardien, parce que j’ai toujours rêvé d’être un Ange Gardien, et je serai posé sur ton épaule et je te protégerai. De rien, ça me fait plaisir ! »

Alors pour résumer, on a cherché à susciter une émotion légèrement inconfortable (liée à la peur, à l’angoisse) en évoquant des histoires de fantômes. Et le but n’est pas que la personne nous lie à elle seulement quand elle vit des histoires paranormales MAIS à chaque fois qu’elle vivra un moment de stress et d’angoisse… La petite métaphore de l’Ange Gardien va justement créer une sorte de proximité entre elle et vous, alors n’essayez surtout pas peur de créer une sorte de malaise justement, en faisant référence à cet Ange Gardien, puisque à cet instant même, la personne est en train d’angoisser un petit peu puisqu’elle s’imagine, justement, dans un contexte paranormal.

Seconde histoire : les ruptures et les rencontres amoureuses

Là, on part dans un registre complètement différent. On va faire en sorte d’amener la personne à ressentir une forme de nostalgie. En évoquant des ruptures amoureuses, on crée intentionnellement un petit inconfort, puisque les ruptures amoureuses ne sont jamais simples et qu’elles laissent souvent des séquelles ou tout simplement des souvenirs. On va effectuer une sorte de recadrage verbal en distinguant ce qui est passé… de ce qui peut arriver dans le futur.

On va également utiliser ce que j’appelle « la métaphore du Geek ».

C’est parti !

« Alors, je suis célibataire depuis 1 an maintenant… Ça me fait assez bizarre de te raconter ça, je t’avouerai de te raconter ça, puisque, souvent, j’ai l’impression que c’était hier, en fait. On vit tellement de choses avec une personne, on partage, on se livre, et, du jour au lendemain, tout s’arrête… Et le pire dans ces situations, c’est qu’on coupe les ponts et qu’on finit par s’éloigner de la personne… complètement… Comme-ci elle n’avait jamais existé… Au départ, c’est hyper douloureux, puis ça s’estompe… On rencontre des gens… On sort… On ne se rend pas compte sur le coup… Mais on pense de moins en moins à l’autre… Et les sentiments disparaissent… Petit à petit… Comme-ci elle n’avait jamais existé. L’histoire peut avoir duré un an, deux ans, trois ans… On ne se rend pas compte sur le coup mais on pense de moins en moins à l’autre… Et les sentiments disparaissent, et le temps fait les choses… Tu as déjà vécu ça  toi? En fait, le mieux, je pense pour éviter de souffrir, c’est d’imaginer ça comme une partie de jeu vidéo… Bon je t’avouerai que j’aime bien jouer aux jeux vidéos et quand je rencontre une personne, j’essaye d’imaginer ça comme un jeu… Tu rencontres une personne ça s’arrête… Puis tu recommences la partie avec quelqu’un d’autre en essayant d’aller le plus loin possible avec elle. Et franchement, au final, je pense qu’on doit juste s’amuser, partager pleins de choses et rire…Qu’est-ce que tu en penses toi? »

Dans ce storytelling, on utilise un langage plutôt flou qui favorise le questionnement. En réalité, le ON correspond à VOUS, donc votre interlocuteur et vous-même. Je vous conseille donc de l’utiliser afin de permettre à l’autre de laisser libre-court à son imagination mais aussi de lui permettre de faire librement le lien entre le ON et VOUS.

C’est donc une suite de suggestion indirectes qui invitent autrui à se reconnaître et à s’identifier dans cette histoire. Ensuite on évoque le fait que tout peut s’arrêter. Plus l’histoire avance, plus on accentue le trait sur l’idée que les sentiments s’estompent petit à petit… Ensuite, on installe une nouvelle réalité : s’amuser, comme dans un jeu vidéo, ne pas réfléchir, rire etc… Et sincèrement, qui peut être contre ces idées ? Personne ! Ce storytelling est assez intéressant à utiliser puisqu’il va vous permettre, dans un premier temps de créer un contexte de nostalgie, lié à l’amour etc… puis de découler vers quelque chose qui n’engage à rien, quelque chose de positif et de rigolo. Et justement, cette personne va vous lier à ce sentiment positif. On parle d’amour puis on parle de rigolade, et forcément la personne va faire le lien, même dans sa tête entre cette nostalgie, ce sentiment plus positif, rigolo etc.. et plus vous ferez rire cette personne, plus elle pourra peut-être envisager, de voir plus loin avec vous.

Troisième histoire : L’enfance

La plupart des gens adorent agir comme des enfants. Et je pense qu’il est utile, même primordial, de se remémorer des souvenirs d’enfance. Alors, je fais souvent référence à cela, dans mes écrits, notamment dans le Cercle, mais parler d’enfance, c’est toucher la sensibilité des gens. La métaphore la plus parlante pour cela c’est d’imaginer le cœur d’une personne, comme le cœur d’un oignon. Le cœur d’un individu est comme celui d’un oignon. Au fil du temps, des couches viennent protéger cette partie sensible. On peut imaginer ces couches protectrices comme les expériences que l’on vit au cours des années. Plus le temps passe et plus on se protège du monde extérieur en rajoutant justement des couche protectrices.

Quand on est enfant, on est au stade où il n’y a pas de filtre, où il n’y a pas de protections, on vit les choses à 100% sans se poser de questions. Évoquer des histoires en rapport avec l’enfance, c’est justement rappeler à notre interlocuteur que l’on a été cet être sensible. Et il suffit de parler de soi dans une expérience d’enfance pour faire revivre intérieurement cet état d’innocence si je puis dire.

Et dans ces conditions, une personne sera donc plus suggestible.

Troisième histoire…

« Tu vois, c’est marrant parce que me rappelles un ami d’enfance… On a vécu des choses hyper fortes ensembles… à un âge où on laisse qu’à laisser parler l’imagination… à s’amuser… où tu ris sans arrières pensées… où tu penses que tout est éternel… que la situation va durer à vie… Je ne sais pas si tu as déjà vécu ça, mais personnellement, au fond de moi, il m’arrive encore de croire qu’il existe cette part d’enfance qui est en éveil… des moments de folies, où le regard des autres n’existe plus…tu es comme dans ta bulle… où tu parles à ton ami imaginaire et tu es très heureux avec ça.

Moi, ce qui m’intéresse, c’est de pouvoir discuter avec des gens qui ont toujours cette part d’enfance, sensible et authentique…

Et c’est comme-ci que la personne retirait son masque… et quand je te parle, j’ai vraiment la sensation que tu n’as pas de masque… Alors franchement c’est super sympa ! »

Alors ici, j’ai utilisé ce que j’appelle la métaphore du persona. Et j’ai écrit un article sur les personas qui sont des masques que portaient les comédiens au théâtre pour jouer un rôle.

Exercice

Pour terminer, j’aimerais que vous tentiez l’expérience, avec un petit exercice.

Prenez une feuille et un stylo, inscrivez un thème que vous pourriez aborder qui pourrait ATTIRER l’attention. Pour bien le sélectionner, ciblez les émotions que vous voulez faire ressentir. Deux exemples : Le monde du rêve, qui peut être un bon moyen justement, de faire voyager votre cible, ou deuxième exemple, votre première histoire d’amour…. Ensuite, MATERIALISEZ cette histoire avec une phrase du style « tu as déjà vécu ça toi ? », ou quelque chose comme «qu’est-ce que ça ferait si tu ressentais ça ? » C’est ce qui fera revivre encore un peu plus l’expérience de l’intérieur et qui la concrétisera. Puis LIEZ A VOUS ce storytelling, en utilisant, si possible, une métaphore qui SYMBOLISERA cet état.

Et vous allez voir qu’au final, c’est un exercice qui n’est pas si compliqué que ça et qui va vous apprendre à créer un contexte émotionnel bien spécifique quand VOUS le souhaitez.

Voilà pour aujourd’hui, avant de vous quitter, je vais vous dévoiler donc ma surprise qui est tout simplement une formation sur les outils hypnotiques à utiliser dans vos conversations C’est donc un court extrait que je vous propose là, et vous aurez accès à une multitude d’outils que j’ai eu la chance justement, de découvrir dans ma formation en communication hypnotique mais également dans tout ce que j’ai appris durant ces 5 dernière années.

Pour être tenus informés justement, de l’arrivée de cette formation, n’hésitez surtout pas à vous inscrire à la newsletter « Le Cercle » directement sur le site : mentaseduction.com

Merci à tous ! A très vite.

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2 réponses

  1. Salut SkyDream, j’ai trouvé ton podcast superbe !
    Juste une question, lorsque tu racontes une histoire, tu regarde la personne dans les yeux ou tu regardes le ciel ? 😀

    1. Salut Franck et merci !

      C’est vrai que j’aurais pu ouvrir une petite parenthèse sur le regard… Tu peux justement en jouer !

      Amuse-toi à regarder dans le vague de temps en temps… PUIS d’appuyer ton regard dans les yeux quand tu entames une partie du storytelling plus… intense. 🙂

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